Ce n’est pas la joie chez Nintendo. Depuis plusieurs semaines, le constructeur nippon est aux prises avec de très nombreux cas de piratage de comptes utilisateurs. En avril 2020, le créateur de la Nintendo Switch affirmait que 160 000 comptes avaient été détournés.
Seulement, le nombre de victimes s’agrandit ce mercredi 10 juin 2020. En effet, l’entreprise japonaise vient d’annoncer la découverte du piratage de 140 000 comptes supplémentaires. Ce qui porte le tout à 300 000 comptes concernés.
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Données personnelles et achats frauduleux
Parmi les informations qui ont pu être subtilisées par les pirates, on trouve des dates de naissance et des adresses mail. Les hackers ont également pu procéder à quelques achats frauduleux. Pour ce faire, les cyberdélinquants se sont introduits dans le système Nintendo Network ID.
Cette fonctionnalité permet aux joueurs de gérer leurs comptes sur les anciennes consoles du constructeur comme la Wii U ou la 3DS. À partir de là, les pirates ont profité d’une passerelle pour atteindre Nintendo Accounts, le système qui permet aux joueurs d’acheter du contenu sur le Nintendo e-shop, la boutique officielle de Nintendo.
Il ne restait plus qu’à espérer tomber sur un utilisateur qui a laissé sa carte bleue enregistrée sur son compte pour faire quelques achats à son insu. D’après Nintendo, cela ne concerne qu’une partie infime des victimes et Big N a d’ores et déjà commencé à procéder aux remboursements.
« Nous sommes profondément désolés des ennuis et inquiétudes causés aux personnes concernées. Nous nous efforcerons d’améliorer la sécurité afin de nous assurer que cela ne se reproduise pas », a déclaré Nintendo dans un communiqué officiel.
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Le jeu vidéo particulièrement ciblé par les cyberattaques
Pour rappel, Nintendo n’est pas le seul acteur du jeu vidéo à être victime de cyberattaque en ce moment. Comme le rappellent nos confrères du site Android-MT, Valorant, le nouveau FPS phare des papas de League of Legends, est déjà la cible des hackers.
En effet, des pirates diffusent actuellement des Trojan sur de fausses versions mobiles de Valorant. Pour ce faire, ils ont utilisé un malware baptisé Android.Fake.App176. Ce maliciel était déjà à l’œuvre sur de fausses versions d’Apex Legend, le Battle Royale de Respawn Entertainment.
Source : Les Échos