Dire qu’Android est une plateforme sujette aux failles de sécurité et aux malwares est un doux euphémisme. Malgré tous les efforts de Google en la matière, il ne se passe pas une semaine sans un ou plusieurs articles relatant la détection de dizaines d’applications malveillantes disponibles sur le Google Play Store.
En ce mercredi 24 juin 2020, les utilisateurs vont pouvoir se doter d’une protection supplémentaire contre toutes ces menaces. En effet, Microsoft vient d’officialiser le lancement de Microsoft Defender sur Android et Linux.
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Anti-phishing, anti-malware et scan de toutes les applications
Le logiciel antivirus est livré avec plusieurs modules de sécurité supplémentaires. En premier lieu, Defender se dote d’un moteur anti-phishing. Concrètement, l’antivirus se charge de vérifier tous liens contenus dans un message ou un mail, que ce soit sur WhatsApp, Messenger, Gmail, Skype, etc.
S’il y a un soupçon de tentative d’hameçonnage, le message est automatiquement bloqué. Reste alors à l’utilisateur de choisir d’autoriser le message, de le supprimer ou tout simplement de rejeter le blocage de Defender.
L’expérience est similaire à celle sur PC
On notera également l’intégration de la fonctionnalité Smart Screen qui permet de bloquer les connexions réseau dangereuses souvent déployées par les hackers sur les smartphones infectés par des malwares.
Logiciel antivirus oblige, Defender scanne toutes les applications lors de leur installation pour s’assurer qu’elles ne contiennent pas de malware ou tout autre logiciel malveillant. Une fois l’analyse terminée, Defender envoie une notification à l’utilisateur pour l’informer du résultat positif ou négatif
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Defender protège Linux
Enfin et comme dit plus haut, Defender fait son entrée sur Linux et prend en charge six distributions de serveurs différentes parmi :
- RHEL 7.2+
- CentOS Linux 7.2+
- Ubuntu 16 LTS ou LTS supérieur
- SLES 12+
- Debian 9+
- Oracle Linux 7.2
Pour l’heure, Defender sur Android n’est disponible que pour les abonnés de Microsoft 365. Néanmoins, une version accessible à tous devrait pointer le bout de son nez dans peu de temps. Pour ce qui est de Linux, le logiciel est public, mais il requiert une licence Defender ATP for Servers pour en profiter.
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Source : Microsoft
