Après le retour du malware Joker sur le Play Store, les chercheurs en sécurité informatique de la société ThreatFabric ont récemment découvert l’existence d’un malware inédit appelé BlackRock. Après avoir farfouillé dans le code du maliciel, les experts se sont rendu compte que le malware descendait d’une longue lignée de logiciels malveillants, comme Lokibot ou encore Xerxès.
Pour information, il arrive parfois que le code source de ces malwares soit rendu public. Régulièrement, des pirates s’en emparent pour créer un nouveau maliciel basé sur le code source de précédents malwares. Et si Xerxès n’avait toujours pas enfanté, c’est désormais le cas.
Une diversité inédite
Et en quoi BlackRock diffère-t-il de ces ainés ? À l’inverse de Xerxès qui ne ciblait que des applications bancaires, BlackRock étonne par sa diversité. En effet, le maliciel s’attaque à tout : applications bancaires évidemment, mais aussi réseaux sociaux, sites marchands, messagerie instantanée, etc.
De fait, on retrouve dans la liste de ses cibles potentielles des applications ultras populaires comme Tinder, Twitter, PayPal, Outlook, Amazon, WeChat, TikTok, Telegram ou encore Twitter et WhatsApp. Au total, BlackRock vise 337 applications Android disponibles sur le Play Store.
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Un mode opératoire similaire
Notez que le mode opératoire ne diffère pas en revanche des précédents maliciels. BlackRock fonctionne encore et toujours via un système de superposition. Concrètement, lorsqu’un utilisateur s’apprête à renseigner un identifiant et un mot de passe sur une application, le malware rentre en action et crée une fausse fenêtre de connexion qui se superpose sur celle de l’application.
L’utilisateur renseigne alors les précieux sésames, qui sont directement collectés par le maliciel. BlackBlock dispose de deux variantes, l’une dédiée aux informations bancaires, et une autre destinée au vol de données personnelles, comme des identifiants par exemple.
N’oubliez pas les antivirus
Les chercheurs appellent les utilisateurs à la plus grande vigilance. BlackRock marque une nouvelle étape dans les malwares bancaires. En effet, ces maliciels ne se cantonnent plus aux applications bancaires et ciblent désormais des applis populaires.
Pour éviter d’éventuels ennuis, le mieux reste encore de s’équiper d’un bon antivirus Android, comme Microsoft Defender par exemple ! Heu… non en fait, pas celui-là.
Source : Journal du Geek
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