Une nouvelle étude menée par NordVPN et publiée ce 5 juin 2020 révèle quels sont les pays développés les plus vulnérables aux cyberattaques. Pour élaborer cet index des cyber-risques, le VPN s’est associé au cabinet de statistiques Statista. La structure s’est chargée de collecter des données socio-économiques, digitales, informatiques et cybercriminelles de près de 50 pays.
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Les États-Unis particulièrement en danger
Ainsi, cet index avance que l’Islande, la Suède, les Émirats Arabes Unis, la Norvège et les États-Unis sont les pays qui sont les plus à risque d’être ciblés par des cyberattaques. À l’inverse, l’Inde, le Nigérian, l’Iraq, l’Indonésie et l’Afrique du Sud s’avèrent être les moins en danger.
Daniel Markusson, expert de la vie privée digitale chez NordVPN, explique que les risques sont proportionnels à la quantité de temps que les utilisateurs passent sur le net : « Les cybercriminels ne cherchent pas de victimes, ils cherchent des opportunités – comme les pickpockets dans les lieux fréquentés. Passez trop de temps dans un bus bondé, et un pickpocket tombera « accidentellement » sur vous. L’histoire est la même en ligne. Votre cyber-risque augmente chaque heure supplémentaire passée en ligne ».
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L’Inde, le pays le plus sûr ?
D’après NordVPN, l’Inde serait donc le pays le moins impacté par les attaques informatiques. Pour cause, seulement un tiers de la population (sur 1,3 milliard d’habitants) utilise Internet et moins d’un quart utilise un smartphone.
En suivant la logique établie par l’index, les cyber-risques diminuent en raison de la faible présence en ligne des Indiens. Malgré tout, Daniel Markusson précise que les Indiens qui utilisent Internet le font de manière intensive.
« L’index de cyber-risque reflète la situation globale, les statistiques nationales. Les Indiens qui utilisent l’Internet passent beaucoup de temps en ligne, soit plus d’une heure de plus que la moyenne. Ils vivent probablement dans les villes et perçoivent des salaires plus élevés. Cela les expose à un cyber-risque beaucoup plus élevé que l’Indien moyen », précise le chercheur.
Cette étude montre aussi que dans les pays souffrant de sévères inégalités, moins urbanisés ou dotés d’une connexion Internet très peu répandue, une petite partie de la population sera bien plus vulnérable aux cyberattaques que la grande majorité de la population. C’est le cas en Inde.
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Source : TechRadar