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Souvenez-vous, il y a quelques jours, nous apprenions que les comptes Twitter de 130 célébrités avaient été piratés puis détournés. On retrouvait parmi eux des personnes très influentes comme Barack Obama ou encore Joe Biden, l’actuel prétendant à la Maison Blanche. Après une enquête approfondie de la part du réseau social, il s’avérait que certains employés ont été utilisés par les hackers pour accéder à ses comptes.
Or, nous apprenons ce vendredi 31 juillet 2020 que deux salariés de Twitter n’étaient pas au-dessus de tout soupçon. En effet, la justice américaine vient de déposer une plaine contre deux anciens employés du réseau social ainsi qu’un autre individu.
Selon les éléments de l’accusation, ces salariés auraient profité de leurs prérogatives chez Twitter pour espionner pour le compte de l’Arabie Saoudite. Ils sont notamment accusés d’avoir commis plusieurs fraudes électroniques, d’avoir blanchi de l’argent et falsifié plusieurs documents clés pour ralentir l’avancée de l’enquête menée par le réseau social et les autorités fédérales.
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Passer de Twitter à espion pour l’Arabie Saoudite
Ahmad Abouammo et Ali Alzabarah auraient donc accédé aux informations privées de plusieurs comptes Twitter qui s’étaient montrés critiques envers le régime saoudien. Ils ont ainsi pu voler des données personnelles comme des adresses mail, des coordonnées téléphoniques ou encore des adresses postales.
Les deux hommes ont ensuite transmis toutes ces informations aux responsables saoudiens entre novembre 2014 et mai 2015. En échange de leurs services, ces deux employés ont reçu des cadeaux et des paiements en espèce.
Ahmad Abouamo a travaillé comme responsable des partenariats médias sur Twitter, où il a aidé au développement de certains comptes importants au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ali Alzabarah était quant à lui ingénieur fiabilité du site pour Twitter. Quant au troisième individu, Ahmed Almutairi, son passé reste trouble. Nous savons seulement qu’il est l’homme qui a recruté les deux employés pour le compte de l’Arabie Saoudite.
Pour conclure, les accusés sont visés par sept chefs d’accusation parmi :
- Blanchiment d’argent
- Fraude électronique
- Complicité
- Altération et falsification de documents officiels dans le cadre d’une enquête interne et fédérale
- Conspiration en vue de commettre une fraude électronique
- Espionnage
- Corruption
Source : The Verge
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